L'antalgique est un médicament qui cible et réduit la douleur, au contraire de l'analgésique qui a pour but de supprimer la douleur.
L'antalgique est souvent confondu avec l'analgésique du fait de la nature et de l'action semblables des deux médicaments.
Ils sont souvent utilisés de manière synonyme dans le langage courant, mais il faut pourtant les distinguer car l'analgésique est un médicament plus puissant que l'antalgique.
Qu'elle soit exceptionnelle ou récurrente, une douleur peut être apaisée à l'aide d'un antalgique.
Attention le PARACETAMOL n’est pas un petit médicament neutre un surdosage peut entraîner des soucis hépatique pas plus de 3g/jour et ce en fonction du poids et de l’âge du sujet.
Les AINS: lutter contre l'inflammation.
Les anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) classiques (aspirine, phénylbutazone, ibuprofène, etc.) exposent à un risque hémorragique lorsqu'ils sont associés aux anticoagulants par voie orale (antivitamines K).
Deux mécanismes expliquent ce risque.
Les AINS ont une action anticoagulante par leur effet antiagrégant sur les plaquettes sanguines.
En cas d'administration conjointe d'AINS et d'anticoagulant, le temps de coagulation peut être excessivement allongé et entraîner un risque hémorragique.
En outre, les AINS entraînent un risque d'érosion et d'ulcères digestifs susceptibles de saigner, plus longtemps sous anticoagulants.
Un anticoagulant est un médicament qui, par le biais d'une substance chimique, inhibe la coagulation sanguine de l'organisme.
La coagulation empêche le sang de circuler correctement.
L'utilisation d'anticoagulant limite la formation de caillots, un symptôme récurrent chez certaines personnes.
Selon les patients et leur pathologie, un anticoagulant peut-être prescrit ponctuellement (suite de chirurgie) ou pour une période indéterminée (suite de phlébite, de problèmes cardiovasculaires).
Les anticoagulants doivent faire l'objet d'une vigilance accrue de la part de tous les soignants.
Une mauvaise utilisation de ces médicaments, et plus particulièrement un surdosage, peut être très nocive et entraîner des hémorragies.
Des précautions sont à prendre avec les anticoagulants.
La prise d'anticoagulants est soumise à plusieurs règles de bon usage, à savoir :
Ils doivent être pris à heure fixe, la posologie doit être respectée.
Il est impératif de préciser au médecin les traitements en cours afin d'éviter toute interaction médicamenteuse.
Les anticoagulants ne doivent pas être combinés avec les anti-inflammatoires, l’aspirine.
Il est également recommandé de signaler à son médecin tout saignement pendant le traitement.
Utilisez une brosse à dents souple afin d’éviter des saignements des gencives.
Si vous avez l’habitude de vous raser à l’aide de «gilettes», vous pouvez continuer de vous raser de cette façon, mais doublez de prudence afin d’éviter des coupures.
L’utilisation d’un rasoir électrique est préférable.
Avertissez la pédicure, l’esthéticienne et le coiffeur que vous prenez des anticoagulants.
L’alcool et les anticoagulants sont dégradés par le foie par le même mécanisme.
Il y a déjà là un risque de surcharge du travail hépatique.
Si en plus le patient doit prendre des antalgiques en particulier du Paracétamol il est impératif afin de se prévenir de tout risque d’hépatite médicamenteuse d’avoir une consommation d’au maximum 2 verres de vin de jour.
Le mieux pour une préparation à une intervention chirurgicale programmable est d’arrêté la consommation d’alcool 10 jours avant et d’être à l’eau quelques semaines.
La caféine et la théine peuvent également s’ajouter aux effets des anticoagulants, il est recommandé de ne pas consommer plus de 3 tasses de l’un ou de l’autre au cours de la journée.
